On les trouve dans les fruits, les céréales, les noix, le pain complet et le fruits secs, et elles font le bonheur des diététiciens.
Les fibres pourraient constituer le secret d'une vie en bonne santé. C'est en tout cas ce que semblent suggérer les résultats d'une étude parue dans la revue scientifique The Journal of Gerontology.
Menés pendant dix ans, ces travaux se basent sur une cohorte australienne de plus de 1600 adultes de 49 ans et plus, sans histoire de cancer ou de maladies cardiovasculaires.
L'équipe, du Westmead Institute de New South Wales, en Australie, voulait savoir quels nutriments garantissaient le mieux qu'ils qualifient de « vieillissement réussi ». Ils définissent ce vieillissement comme le fait d'atteindre un âge élevé sans handicap, symptômes dépressifs, déclin cognitif, symptômes respiratoires, cancers et maladies chroniques.
15% des participants vieillissent bien
Régulièrement au cours de la décennie, les participants ont rempli des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires et des questionnaires sur leur état de santé. Ils se s sont soumis à u suivi médical. régulier Au bout des dix ans, 15,5% des participants rentraient dans la catégorie d'un « vieillissement réussi », et cela semblait fortement lié à leur consommation de fibres.
Les chercheurs ont, en effet, examiné les quantités de fibres, carbohydrates, et de sucre consommées par chaque individu et se sont aperçus que le fait de manger des fibres était plus fortement corrélé à une bonne santé à des âges avancés.
« Nous avons découvert que les participants qui mangeaient le plus de fibres avait 80 % plus de chance de vivre une vie longue et en bonne santé au cours des dix années du suivi. Ils étaient notamment moins à risque de souffrir d'hypertension, de diabète, de démence, de dépression ou d'handicap fonctionnel », explique l'auteur principal de l'étude Bamini Gopinath.
En revanche, les participants qui consommaient le moins de pain, fruits et céréales dans la cohorte avaient un vieillissement« moins réussi ». Les scientifiques souhaitent désormais valider ces résultats avec de nouvelles études, afin de mieux expliquer comment les fibres agissent sur l'organisme.
