• CONTACT

QUESTION D'ACTU

Amour d'été ne dure qu'un instant...





Les vacances riment avec flirt, amourettes et insouciance. Peuvent-elles se transformer en histoires d’amour au long cours ? Ou bien sont-elles forcément vouées à se dissoudre comme des bulles de champagne ?
La question a fait l’objet d’un travail très circonstancié par Meetic et TNS Sofrès. Baptisée LoveGeist, l’étude s’est intéressée aux amours estivales et à leurs ressorts dans les différents pays d’Europe. Surprises au rendez-vous !

La tentation. Certains Européens sont manifestement plus « frileux » que d’autres et ont du mal à se lancer dans une aventure estivale. 73% des Allemands disent n’avoir jamais fait de rencontres en été, très loin devant les Français (54%) et les Néerlandais (49%). Contrairement aux idées reçues, les plus grands séducteurs ne sont ni les Italiens, ni les Espagnols ! Non, ce sont les Norvégiens : ils sont 74% à avoir déjà eu au moins une aventure durant la belle saison !

« Carpe diem ». Pour la moitié des Français, les rencontres durent effectivement moins d’un mois (un soir, une semaine, un peu plus…). Ce chiffre signifie pourtant qu’une autre moitié de ces rencontres dure plus d’un mois. Beaucoup plus ? Parfois 3 mois voire six mois ! C’est le cas pour un Français sur dix. Parfois même deux ans ( 4% des cas) !

Les Norvégiens se distinguent nettement sur la durée de leurs rencontres estivales. Pour 10 % d’entre eux, la belle histoire a dépassé les deux ans ! Le mystère reste entier quant à une explication rationnelle de ce score, mais toutes les hypothèses sont permises (plus romantiques, plus obstinés, plus isolés donc plus accros…) !

Comment expliquer cette longévité des amours d’été qui diffère étonnamment du vécu de nos parents ? Les écrans y sont sans doute pour beaucoup. On continue de se « voir » à distance et même de s’aimer par-delà les frontières. La présence des réseaux sociaux permet de ne plus perdre le contact. Les forfaits téléphoniques illimités aident. De même que le prix des transports qui peut être parfois très bas, à condition de saisir le bon créneau ou la bonne période.

La question de l’âge. Ce sont les célibataires de 35-49 ans qui se laissent charmer le plus facilement par les romances d’été (54%), talonnés par les plus jeunes (50% chez les 18-34 ans). Les aînés se montrent un peu plus timorés (43% chez les 50-59 ans et 38% chez les 60 et plus).

Champions des romances à répétition. Sur le podium donc, les Norvégiens, qui ont déjà noué plusieurs idylles pendant leurs vacances ( 49%) ; puis les italiens (31%), les suédois (27%), les Espagnols ( 26%) , les Français (23%). Les Allemands arrivent en dernière position (7%). Selon du côté où l’on regarde, on trouvera ces scores réjouissants ou pas.

Les amours hors frontières. Pas besoin d’aller au bout de la planète pour s’aimer, les Européens pratiquent très bien entre eux la politique du « faites l’amour pas la guerre » ! Près de la moitié des célibataires français (46%) a en effet déjà « daté » un Européen en été, et, pour près d’un quart d’entre eux, il l’a fait à plusieurs reprises, avec, notamment, un Espagnol (23%), un Allemand ou un Italien (22%), ou encore un Anglais (16%).

Où ça se passe ? Les rencontres ont lieu d’abord à la plage : c’est le « spot » de prédilection pour 43 % des Français. De fait, tout est en place pour la rencontre des protagonistes, les corps dénudés, la proximité, la chaleur, l’inactivité, l’indolence. Il suffit parfois d’un regard appuyé et l’allumette s’embrase… Les Norvégiens se distinguent ici encore, pour eux, la montagne compte presque autant que la plage pour faire de belles rencontres.
Juste derrière la plage, le club de vacances recueille 39 % des suffrages, plébiscité davantage par les femmes que par les hommes. Cette fois, le cocktail aphrodisiaque tient à quelques ingrédients savamment dosés : la musique, la danse, les cotillons, les lumières, la décontraction, les décolletés, l’alcool…

Pourquoi a-t-on plus de désir l’été ? Est-ce seulement à cause d’une plus grande disponibilité et d’une moindre fatigue ? Pas seulement ! La biologie a sans doute son petit mot à dire. Les corps plus dénudés stimulent le cerveau érotisé des hommes et des femmes. La lumière favorise au niveau du cerveau limbique (celui des émotions) la montée de testostérone (l’hormone du désir).
Si les hommes la possèdent en grande quantité les femmes la possèdent en quantité plus faible mais suffisante. Enfin, la lumière et la chaleur participent à l’effet « antidéprime ». Plus détendu et de meilleure humeur pendant la journée, on n’a plus qu’à récolter la moisson le soir…

 

 

 

 

 

Vous aimez cet article ? Abonnez-vous à la newsletter !

EN DIRECT

LES MALADIES

J'AI MAL

Bras et mains Bras et mains Tête et cou Torse et haut du dos Jambes et pied

SYMPTÔMES