ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Zika : un nouveau cas dans le Lot-et-Garonne

4ème dans le département

Zika : un nouveau cas dans le Lot-et-Garonne

Par Anne-Laure Lebrun

Une infection par le virus Zika a été diagnostiquée chez un homme résidant dans le Lot-et-Garonne. Depuis janvier, la métropole a recensé 425 cas importés. 

taciophilip/epictura
MOTS-CLÉS :

Le virus Zika a à nouveau été détecté dans le Lot-et-Garonne. Une infection par ce virus transmis par le moustique Aedes a, en effet, été confirmée ce lundi chez un homme d’une trentaine d’années de retour de Martinique. Il s’agit du 4ème cas dans ce département, selon un communiqué de la préfecture du Lot-et-Garonne.

Le jeune homme, domicilié sur la commune du Mas-d'Agenais, a été diagnostiqué par son généraliste la semaine dernière après être rentré de son voyage. L'infection a été confirmée par le laboratoire ce lundi. Son épouse est encore soumise à de nombreux examens.


Mesure de démoustication autour du domicile

Comme le prévoit la procédure, l’Agence régionale de santé d’Aquitaine (ARS) a été informée et une enquête a été diligentée par l'Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral (EID) Méditerranée au domicile du jeune homme. Celle-ci a révélé la présence du moustique Aedes albopictus, le moustique tigre, l’un des vecteurs du virus Zika. Une opération de démoustication dans un rayon de 200 mètres autour de son domicile a alors eu lieu ce mardi matin. Une cinquantaine de riverains seront également sensibilisées et appelés à agir contre la propagation de l’insecte.

« Si un moustique tigre pique cette personne, il peut devenir porteur du virus et le transmettre alors à d’autres personnes par piqûre », a rappelé la Préfecture ajoutant que depuis août 2012, le département est classé en niveau 1 du plan national anti-dissémination du Chikungunya, de la dengue et du zika.
Ce niveau signifie que le moustique est bien implanté et actif sur ce territoire. « Aussi, la vigilance de tous est indispensable. En adoptant quelques gestes simples, on peut réduire de 80 % le risque de présence du moustique à proximité de son domicile, et donc de piqûre », insiste la préfécture.


430 cas depuis janvier

Pour éviter que le moustique ne se reproduise et prolifère, il faut détruire ses œufs et donc supprimer les eaux dans lesquelles la femelle pond. Quelques centilitres peuvent suffire pour qu’elle y dépose ses œufs. Eliminer les petites coupelles sous les pots de fleurs, les vases et photophores dans le jardin sont les mesures les plus efficaces.

En métropole au 2 juin 2016, une infection par Zika a été diagnostiquée chez 425 personnes revenant de zone de circulation du virus, dont 10 femmes enceintes et 2 cas de complications neurologiques. Cinq cas d’infection à Zika virus par transmission sexuelle ont également été confirmés en métropole.

Le Luxembourg recense son premier cas

Le gouvernement luxembourgeois vient de confirmer son premier cas importé de Zika. Il s’agit d’une femme âgée de 65 ans, résidant au Grand-Duché, ayant voyagé au Mexique. « Elle n’a pas été hospitalisée et se porte bien », a précisé le ministère de la Santé du pays rappelant que ce cas ne comportait aucun risque pour le pays car le moustique Aedes n’est pas présent sur ce territoire.