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QUESTION D'ACTU

L'armée au chevet du syndrome post-traumatique





Il n’a passé que quatre mois en Afghanistan mais s’en souviendra toute sa vie. Le 6 février dernier, raconte dans le Parisien ce jeune militaire  de 24 ans, un éclat de roquette pulvérise sa tente. Blessé au dos, Xavier est rapatrié  sur la France. Mais il revient avec une autre cicatrice, le syndrome post-traumatique. Difficile de décrire ce stress, mais des milliers de jeunes militaires  rentrent de zones de combat avec l’horreur dans les bagages.

Xavier, lui, confie au quotidien qu’il a « tout perdu avec l’Afghanistan ». Ce tourbillon de flashs, d’images et de sensations le replonge en permanence dans l’enfer afghan. Les souvenirs de la scène traumatique l’obsèdent. Impossible d’avoir une vie normale et de nuit sans cauchemar. Le moindre bruissement suspect soulève le rythme de son cœur, génère des sursauts incontrôlables », décrit le journaliste.
Incapable de dominer ces émotions, son comportement change. Bouffées de colère, agressivité envers ses proches, sentiment d’inquiétude dans la rue, sa relation avec sa compagne ne résiste pas à ces assauts du passé. D’autant que Xavier refuse la prise en charge médicamenteuse que lui propose le psychiatre de la l’hôpital militaire de Percy. « Je ne voulais rien prendre », lâche-t-il.
Guérir, c’est son nouveau combat. Peut être sera-t-il épaulé par ses supérieurs. L'armée française consacre un premier séminaire à « ce syndrome dévastateur et extrêmement intense », note le journaliste. 

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