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Durabilité et harmonie

La qualité des relations amoureuses agit sur la santé

Par Ambre Amias

Chez les jeunes adultes, les relations amoureuses longues et de qualité sont associées à une meilleure santé physique et mentale.

Wyatt Fisher/Flickr

Mieux vaut être seul que mal accompagné. L’adage semble être vérifié par la science, notamment pour les jeunes adultes. Une étude de l’université de Buffalo publiée dans Journal of Family Psychology vient de montrer que la qualité des relations amoureuses chez les jeunes est fortement associée à leur santé.

Pour l’évaluer, les chercheurs ont utilisé les données de couples américains. « Nous avons tenu compte de la satisfaction, de l’hostilité du partenaire, de la facilité à la critique, au soutien, à la gentillesse, à l’affection et à l’engagement, explique Ashley Barr, chercheuse au département de sociologie de l’université de Buffalo, et auteure principale de l’étude. Nous avons aussi questionné les sujets sur la manière dont leurs partenaires se comportaient en dehors de la relation de couple : présentent-ils des comportements déviants ? Ont-ils une propension à être anti-sociaux ? »

Santé mentale et physique

Et les résultats sont significatifs : plus les personnes passent de temps dans une relation de qualité, ou plus vite ils interrompent des relations néfastes, meilleure est leur santé. En particulier, ces relations influent sur les symptômes dépressifs, les problèmes d’alcool, et sur la manière dont ces personnes jugent leur propre santé physique.

De précédentes études avaient montré que les personnes en couple étaient, de manière générale, en meilleure santé ; mais l’équation ne semble pas être aussi simple, d’après Ashley Barr.

« Ce qui compte réellement, ce n’est pas d’être dans une relation de couple, mais d’être dans une relation durable, et harmonieuse. C’est ce qui apporte des bénéfices, appuie-t-elle. Les relations de mauvaise qualité sont, à l’inverse, néfastes pour la santé. Nos résultats montrent qu’il est préférable pour la santé d’être célibataire que mal accompagné. »