Une petite fille d’un an est décédée dans la piscine familiale ce dimanche dans l’Hérault. Une des nombreuses victimes de noyade dénombrées chaque année. Une enquête de l’Institut de veille sanitaire (InVS) révèle plus de 1 200 noyades en 2015, dont 436 mortelles. Les enfants sont des victimes privilégiées dans les piscines privées. En cause principalement, un défaut de surveillance des adultes et l’apprentissage tardif de la nage.
Depuis la loi de 2006, toutes ces piscines doivent être équipées d’un des 4 systèmes de protection homologués. Par exemple, une alarme doit détecter toute chute dans le bassin et déclencher une sirène. Les abris et les barrières de protection sont prévus pour éviter qu’un enfant de moins de 5 ans ne pénètre dans l’enceinte de baignade. Les couvertures de piscine protègent, elles, le bassin et doivent résister à la chute d’une personne adulte.
Une vigilance de tous les instants
Ces mesures ne sont efficaces qu’en dehors des heures de bain, et ne suffisent pas à prévenir tous les accidents. L’occasion de rappeler les gestes simples pour les éviter.
En premier lieu, équiper les jeunes baigneurs de flotteurs, bouées, brassards ou maillots flottants répondant aux critères de qualité des normes européennes. Disposer également ces équipements, une perche voire un téléphone avec les numéros d’urgence autour du bassin. Santé Publique France, l'Agence sanitaire française, rappelle aussi qu’il ne faut jamais laisser un enfant sans surveillance ou détacher son regard de lui, même quelques secondes : la surveillance doit être active de la part des parents ou des accompagnateurs et l’attention constante.
On peut aussi familiariser les petits très tôt à l’eau. Ils auront ainsi moins peur de cet élément et adopteront les bons réflexes. Un enfant peut apprendre à nager dès 4 ans, et profitera ainsi de ces moments de détente en toute sécurité.