Les vapoteurs en appellent à la présidence française. L’ordonnance sur les produits du vapotage, éditée le 19 mai, a fait un tollé dans cette communauté d’anciens fumeurs. L’Association Indépendante des Utilisateurs de Cigarette Electronique (AIDUCE) demande un recours gracieux à François Hollande et Marisol touraine. Au cœur de ses réclamations : la publicité, désormais interdite.
Depuis le 20 mai, la publicité en faveur de la cigarette électronique et ses produits affiliés est bannie des ondes, de la télévision et des rues. Aucune affiche vantant les mérites d’une marque, son intérêt pour arrêter de fumer, ne sera désormais tolérée. La décision émane du ministère de la Santé, qui avait inclus cette directive dans la loi de modernisation du système de santé.
Une entrave aux libertés fondamentales
Un premier assouplissement a été consenti concernant les boutiques : grâce à un amendement, les commerçants peuvent afficher des encarts publicitaires sur les murs donnant vers la rue. Mais ce n’est pas suffisant pour l’association de vapoteurs, qui réclame une avancée supplémentaire.
L’AIDUCE demande, ni plus ni moins, « la grâce présidentielle ». Elle souhaite donc que la publicité soit permise au nom des « libertés fondamentales ». L’association estime que la restriction actuelle représente une perte de chance pour les fumeurs qui souhaitent se sevrer avec l’e-cigarette. En effet, l’accès aux informations concernant les produits et les bonnes pratiques n’est plus aussi facilement accessible.
Mais ce serait oublier le poids majeur d’Internet, où l’information reste disponible sans restriction. Il suffit de taper « e-cigarette » pour trouver des réponses et divers forums sur ce dispositif. Sans compter qu’il suffit de se rendre en boutique pour obtenir les conseils en question.