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Tumeur de stade avancé

Cancer du sein : Shannen Doherty se rase les cheveux sur Instagram

Par Ambre Amias

Shannen Doherty a partagé des photos où elle se rase la tête sur Instagram. Atteinte d'un cancer du sein avancé, l'actrice veut sensibiliser à cette maladie.

Capture d'écran Instagram

Atteinte d’un cancer du sein métastasé, l’actrice Shannen Doherty a décidé de poster sur Instagram des photos où elle se rase la tête. Une décision bouleversante que la star du petit écran, rendue célèbre grâce à son rôle de lycéenne dans Beverly Hills, ou de la sorcière Prue Halliwell dans Charmed, a décidé de partager avec ses fans.

L’actrice de 45 ans a appris qu’elle souffrait d’un cancer du sein en mars dernier alors que celui-ci était déjà à un stade avancé. Pour le combattre, elle n’a pas eu d’autre choix que de subir une mastectomie (l’ablation du sein) et une lourde chimiothérapie. Un traitement qui l’a beaucoup affaiblie et qui est sûrement la raison pour laquelle elle a décidé de se raser la tête.

Soutien infaillible de ses fans

Sur son compte Instagram, elle publie cette épreuve en 6 photos symbolisant les 6 étapes de sa transformation. Les clichés montrent ainsi la comédienne avec une chevelure de plus en plus courte. Elle est soutenue par sa mère, Rosa, et sa meilleure amie Anne Kortright-Shilstat.

 

 

Ses fans, notamment de nombreuses femmes atteintes d’un cancer du sein ou survivantes, ont tenu à lui apporter leur soutien en postant des commentaires réconfortants comme « Tu t’en sortiras », « Tu es une femme forte et belle » ou « Tu n’es pas seule dans ce combat ».

Sensibiliser les femmes

Tout comme Angelina Jolie, Shannen Doherty a profité de sa célébrité pour sensibiliser l’opinion sur le cancer du sein. Lors d’une interview accordée au magazine américain People, elle est revenue sur son opération. « En vérité, ce ne sont que des seins. Bien sûr, ce sont mes seins, je les aime, ils sont magnifiques mais dans l’ordre des choses, je préfère vieillir aux côtés de mon mari. »

Une intervention qu’elle aurait pu éviter si elle avait été consulter un médecin beaucoup plus tôt. « Vous n’imaginez même pas le temps que vous pouvez gagner. Le mien s’est développé en un ou deux ganglions lymphatiques. J’aurais pu l’éviter. Le plus important, c’est de le déceler le plus tôt possible», avait-elle expliqué.