Ceux qui avaient l’habitude de fumer le narguilé les pieds dans l’eau devront se trouver un autre endroit. A Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), la mairie a décidé de bannir la chicha sur ses plages. Un arrêté a été adopté, ouvrant la voie à une sanction de 130 euros pour les consommateurs qui n’en respecteraient pas la teneur.
Selon la mairie, la décision a été motivée par les doléances de vacanciers, dérangés par les rassemblements de jeunes qui se retrouvent autour du narguilé. Des altercations auraient eu lieu à plusieurs reprises entre les uns et les autres.
Un enfant légèrement brûlé
Par ailleurs, certains se seraient plaints des braises incandescentes qui, avec le vent, volent et se fixent sur les voisins de plage. Un enfant aurait été légèrement brûlé l’an dernier, toujours selon la mairie qui s’exprime dans les colonnes du Parisien. Les maîtres-nageurs sauveteurs employés pour sécuriser les plages et les baignades seront chargés de faire appliquer l’interdiction.
Argelès-sur-Mer n’est pas la première commune à restreindre la consommation de tabac, en cigarettes ou en chicha, sur les plages. Plusieurs villes ont créé des zones « tabac free » en bord de mer, notamment en Corse.
L’objectif est là aussi de réduire les nuisances liées à la consommation de cigarettes (mégots dans le sable et tabagisme passif) mais aussi de prendre les devants en matière de mesures sanitaires.