Inquiétudes à Miami. Alors que l'épidémie progresse dans la ville, cinq nouveaux cas autochtones de contamination par le virus Zika ont été détectés dans la très touristique Miami Beach, ont annoncé les autorités locales ce vendredi.
Le quartier se situe en dehors du périmètre délimitant la zone de transmission locale, tracé par les autorités il y a quelques semaines. Ces nouvelles contaminations à Miami Beach indiquent donc que la transmission autochtone du virus s'étend sur le territoire.
« Nous avons une nouvelle zone » de transmission locale, a déclaré le gouverneur Rick Scott, cité par l'AFP. Une information confirmée par le ministère de la Santé. La nouvelle zone identifiée à Miami Beach fait environ 4 km2, précisent les autorités.
500 cas en Floride
La Floride a annoncé le mois dernier ses premiers cas de transmission locale du virus. Elle compte désormais 36 cas autochtones. Jusqu'à présent, seule une zone 2,6 km2 du quartier de Wynwood, dans le comté de Miami-Dade, avait été identifiée comme un site de transmission locale du virus, véhiculé principalement par des moustiques. Le quartier en question a été déconseillé aux femmes enceintes.
Aux États-Unis près de 2000 cas de Zika ont été recensés sur le continent. La Floride est la plus touchée, avec plus de 500 infections liées à des voyages et désormais 36 cas de contamination locale.
Le virus provoque des malformations congénitales chez les bébés exposés in utero. Il pourrait également provoquer des troubles neurologiques chez l'adulte infecté, selon de récents travaux réalisés sur le rat, dont les résultats restent à confirmer.