Nez qui coule, yeux rouges, éternuements à répétition, les allergiques pensaient en être débarrassés. Mais c ‘était une fausse joie. Dans son dernier bulletin publié il y a quelques jours, le RNSA (1) note que les quantités de pollens d'ambroisie ont fortement augmenté ces derniers jours. Cela sur une bonne partie de l’Hexagone.
Jusqu’au vendredi 26 août, le risque d'allergie sera ainsi « élevé » à « très élevé » du côté de Roussillon, Lyon, Valence et Grenoble. Et dans la Loire et l'Ain, le risque est pour l'instant modéré « mais il pourrait rapidement passer au niveau supérieur », avertit Charlotte Sindt, directrice du RNSA.
Les régions à l’abri
Les allergiques qui désirent un peu de répit devront donc choisir « le reste de la région Rhône-Alpes – Auvergne (hormis Lyon), où le risque est très faible à faible, tout comme en Poitou-Charentes et dans le nord des régions PACA, Languedoc-Roussillon et Aquitaine », conseille le RNSA.
Enfin, concernant les autres pollens, ceux de graminées, d'urticacées et d'armoise, ils sont présents sur une très grande partie du territoire mais ne devraient gêner que les plus sensibles. Les allergiques aux pollens d'ambroisie doivent eux impérativement suivre les traitements prescrits.
(1) Réseau National de Surveillance Aérobiologique