Lorsque que la médecine classique ne peut rien, que les médicaments ne calment pas les douleurs persistantes, les patients atteints de maladies chroniques se tournent bien souvent vers des méthodes alternatives.
Le fibromyalgie est l’illustration parfaite de ces pathologies que le corps médical a, pendant longtemps, rejetées, faute de pouvoir poser un diagnostic précis. Le patient souffre mais les examens ne montrent rien d’anormal. Sauf, parfois, des états dépressifs. C’est alors un dialogue de sourds qui commence avec le praticien. Le patient s’estime, lui, victime de la double peine.
Mais les esprits évoluent. Le recours aux médecines différentes ne suscite plus l’indifférence. Des institutions de renommée internationale s’engagent dans des études scientifiques pour évaluer leurs bénéfices. « Des chercheurs de la Mayo Clinic aux Etats-Unis ont rassemblé les essais cliniques publiés entre 1966 et mars 2016 sur le traitement non médicamenteux de la fibromyalgie, relève aujourd’hui Le Parisien. Avec un constat prometteur.
L’acupuncture, la méditation de plein conscience ou encore le Tai-chi contribuent de manière significative à diminuer la douleur de ces patients.
La première méthode améliore les scores de fatigue et d’anxiété ; la deuxième réduit les stress et les troubles du sommeil ; la dernière permet une diminution des symptômes.
Si l’Assurance maladie tient encore à distance ces médecines douces, les complémentaires santé, elles, font une autre analyse. Entre un patient qui est contraint de multiplier les visites chez le médecin pour trouver une solution médicamenteuse lourde et coûteuse et le malade qui sera soulagé après plusieurs séances de pratique corporelle, leur calcul sera vite fait.