Depuis 2011, les infirmiers ont le droit de renouveler les prescirptions de contraceptifs oraux établies par les médecins depuis moins de un an. La polémique autour des pilules de 3 ème et 4 ème génération a conduit l'Ordre national des infirmiers à adopter le principe de précaution. Dans un communiqué, celui-ci recommande à ses membres "d'informer et d'orienter les patientes vers le prescripteur initial du contraceptif afin d'étudier l'opportunité d'un éventuel renouvellement". En clair, les infirmières renoncent à leur droit pour ce type de prescription.
Une décision qui correspond à la volonté de l'Agence nationale du médicament (Ansm) qui estime que ce type de pilules est trop prescrit et qu'il conviendrait de réserver aux spécialistes la délivrance. En accord avec l'Ansm, l'Ordre des pharmaciens engage les professionnels à informer les patientes du risque thrombo-embolique.