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QUESTION D'ACTU

Maternité de Decazeville

Aveyron : une mère et son bébé décèdent lors de l'accouchement

Une femme et son bébé sont morts lors de l'accouchement dans une maternité de l'Aveyron. Une enquête est ouverte afin de déterminer les circonstances du drame.

Aveyron : une mère et son bébé décèdent lors de l'accouchement CAN/CAN/SIPA




Quand une césarienne tourne au cauchemar. Dans la nuit de mercredi à jeudi, en plein accouchement, une mère de 36 ans et son bébé sont morts à la maternité de Decazeville dans l'Aveyron, rapporte La Dépêche. Informée par le Directeur de l’établissement, l’Agence Régionale de Santé Occitanie (ARS) indique dans un communiqué avoir immédiatement ordonné une inspection sur place, afin d’éclairer les circonstances de ce drame et de vérifier le respect des conditions de sécurité. La mission d’inspection rendra son rapport dans les prochains jours, dont l’ARS tirera immédiatement les conclusions. Pour le moment, on sait juste que le père de l'enfant fait partie du personnel soignant de l'hôpital.

Une autorisation d'activité renouvelée 

Dans l’attente d'en savoir plus, les patientes dont l’accouchement est programmé à Decazeville sont réorientées vers les établissements hospitaliers les plus proches. Cela pour une durée de trois mois minimum. Et une autopsie de la mère et de l'enfant serait en cours à Montpellier.

Depuis dix-huit ans, Decazeville, commune de près de 6 000 habitants, située à environ 35 kilomètres au nord-ouest de Rodez, lutte pour garder en activité les 28 lits de sa maternité. Ils ont été menacés un temps de devenir un centre périnatal. L’Agence régionale de santé rappelle depuis ce drame que la maternité, où sont recensés un peu moins de trois cents accouchements par an, avait vu son autorisation d’activité renouvelée pour 5 ans par l’ARS le 28 mai dernier.

Une visite de conformité était prévue dans six mois, afin de vérifier si le plan d’action était conforme aux préconisations, soit le recrutement d’un pédiatre dans les 3 mois suivant la publication du poste, la réorganisation de la présence des praticiens en gynécologie-obstétrique, la mise en place de divers protocoles médicaux, concernant la prise en charge des parturientes et l’aboutissement d’un projet médical partagé dans le cadre du groupement hospitalier de territoire (GHT).

Enfin, une seconde enquête a été ouverte, judiciaire cette fois. C'est le parquet de Rodez qui a en la charge. 

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