Le virus Zika continue à faire des victimes. En Argentine, un nourrisson atteint de microcéphalie est mort 10 jours après sa naissance, a indiqué le ministère de la Santé argentin. Il est le premier cas rapporté dans ce pays d’Amérique latine. Les autorités ont précisé que « le bébé faisait partie des quatre cas en observation après que la province de Tucuman a connu 24 cas de zika, dont certains sur des femmes enceintes ».
Dans les pays voisins sévèrement frappés par l’épidémie de Zika, les enfants souffrant de séquelles de l’infection se comptent par dizaine. Au Brésil, épicentre de la flambée qui a débuté en mai 2015, 2 106 cas confirmés de microcéphalie et autres complications neurologiques ont été confirmés et plus de 3 000 sont en cours d’investigation. La plupart des cas se concentrent dans le Nordeste du pays. Non loin de là, la Colombie fait état de 57 enfants affectés. La France n’est pas non plus épargnée : la Martinique et la Guyane française ont recensé 22 cas de microcéphalie et de malformations cérébrales.
Un devenir incertain
Les derniers bulletins épidémiologiques de l’Organisation mondiale de la santé et des états touchés par ces anomalies congénitales ne précisent pas le nombre de décès. Mais le dernier en date au Brésil dénombrait 57 bébés morts à cause de la microcéphalie et suspectait cette complication pour 178 autres décès.
Pour tous les autres enfants atteints de cette anomalie de la boîte crânienne, le devenir est une interrogation. Au fil des derniers mois, les médecins se sont aperçu qu’ils étaient également affectés par des troubles de l’audition et de la vue, qui péjore un peu plus leur développement intellectuel.
Aucun traitement préventif ou curatif contre l’infection par le virus Zika et ses complications n’existe pour le moment. La seule façon de s’en prémunir st de se protéger des piqûres de moustiques.