L’Arnica, remède bien connu des parents qui l’utilisent pour soigner les petits bobos de leurs enfants, a fait l’objet de nouveaux travaux de recherche. Des chercheurs de l’université de Vérone (Italie) estiment que les préparations homéopathiques utilisant cette plante pourraient favoriser son action cicatrisante et anti-inflammatoire. Leurs résultats sont parus dans la revue Plos One.
L’efficacité de ce remède homéopathique est discutée, mais les résultats de l’étude italienne suggèrent que l’Arnica pourrait stimuler la synthèse des produits de la matrice extracellulaire de la peau, c’est-à-dire les grosses molécules présentes entre les cellules, qui assurent leur cohésion et l’intégrité d’un tissu, comme le collagène pour la peau par exemple.
Des résultats contestés
La plante agirait sur l’expression de certains gènes liés à motilité des cellules et à l’activité des macrophages, un type de globules blancs. Ce qui est encore plus intéressant pour les homéopathes et leurs défenseurs, c’est que la plante semble agir, quelle que soit sa concentration. Ainsi, les préparations homéopathiques très diluées seraient elles aussi efficaces.
Mais comme d’habitude pour les articles défendant l’homéopathie, des critiques se sont déjà fait entendre. Certains chercheurs estiment que les données, telles qu’elles ont été présentées dans l’article, ne suffisent pas à conclure quant à l’efficacité de l’Arnica sur la guérison des blessures. Ils invitent les auteurs de l’étude à répliquer leurs expériences afin d’évaluer plus précisément l’efficacité du produit sur l’activation des gènes.
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