Quand faut-il coucher un enfant ?
Il se frotte les yeux, est grognon, dort debout ou, au contraire, il est irascible, énervé, coléreux. En réalité, l'enfant lutte contre la fatigue. S’il est très en forme le soir, sociable et de bonne humeur, il ne faut pas lui imposer de dormir trop tôt, mais plutôt lui dire d’aller dans sa chambre et d’avoir une activité calme.
Le mieux est de epérer ses horaires et de les respectez-les dans la mesure.
Mais un enfant qui manque de sommeil est le plus souvent coléreux et irritable dans la journée.
Les rituels du sommeil sont importants
Ce sont toutes les habitudes qui sont reproduites chaque soir au moment du coucher, dans une séquence et un ordre immuable. Les rituels ont pour fonction de rassurer l’enfant à ce moment particulier du passage de l’éveil au sommeil. Pour lui, le moment de dormir implique une séparation avec ses parents et l’entrée dans un monde inconnu. C’est un moment angoissant. La petite histoire, le câlin, la chanson ou la boîte à musique, mais aussi des objets rassurants, comme des peluches ou doudous préférés, sont les étapes nécessaires pour préparer l’enfant au sommeil. Ce moment doit être calme et rassurant. Ces rituels évoluent avec l’âge.
La quantité de sommeil
Le nouveau-né dort environ 16 à 18 heures par jour. La durée du sommeil va diminuer rapidement dans les premières années de la vie, puis plus lentement. A la puberté, le besoin de sommeil est en moyenne de 9 à 10 heures. L’adolescent a des horaires de sommeil très variables selon son mode de vie. Le travail scolaire, les sorties le conduisent à retarder son heure de coucher. L’adulte dort 7 h 30 à 8 h en moyenne. Avec le troisième âge, la durée totale de sommeil ne se raccourcit pas ou peu mais le sommeil devient plus léger et plus fragmenté. De plus, la quantité de sommeil de la journée augmente, avec des siestes plus ou moins prolongées au détriment du sommeil nocturne.
La profondeur du sommeil
Elle diminue de façon constante avec l’âge : si l’enfant fait 30 % de sommeil profond à 10 ans, à l’âge adulte, la moyenne est de 20 %. A 80 ans, il est exceptionnel de faire encore du sommeil lent profond. Chez le sujet âgé, le sommeil lent profond est devenu rare, il s’allège, le sommeil est devenu instable, les éveils au cours du sommeil sont plus fréquents et plus longs. Le réveil survient plus tôt.
Pour en savoir plus : L'institut national du sommeil et de la vigilance