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QUESTION D'ACTU

Etude dans le JAMA Oncology

Cancer : plus de 17 millions de cas déclarés en 2015

Les cancers ont progressé de 33 % entre 2005 et 2015. Les localisations varient en fonction du sexe et des revenus. 8,7 millions de personnes sont mortes en 2015.

Cancer : plus de 17 millions de cas déclarés en 2015 BrianAJackson/epictura




Les victimes se comptent en millions. Le cancer continue sa progression dans le monde. Au cours de leur vie, un tiers des hommes développeront une tumeur. Les femmes, elles, ont une chance sur quatre d’en souffrir. Quel est le visage de cette pathologie ? Dans le JAMA Oncology, un groupe international livre un portrait précis du cancer sur la planète. En 2015, il a touché 17,5 millions de personnes et en a tué 8,7 millions. Après les maladies cardiovasculaires, il s’agit de la deuxième cause de mortalité.

Développer la prévention

Le constat de l’année 2015 est d’abord celui d’une progression. Depuis 2005, le nombre de cas a progressé de 33 %. Les facteurs sont multiples, mais le vieillissement de la population domine. Au tableau des explications figurent ensuite la croissance démographique et l’évolution des facteurs de risque liés à l’âge. « La guerre contre le cancer n’a pas été gagnée, concèdent les auteurs. Mais les récentes évolutions de la médecine personnalisée et des nouvelles approches thérapeutiques, comme l’immunothérapie, évoquent l’espoir d’améliorer la survie au cancer. »


De fait, la survie reste un problème, y compris dans les pays développés. Les traitements ne suffiront pas pour améliorer le bilan, estiment les chercheurs. La prévention doit aussi prendre de l’ampleur. Le traitement systématique de l’infection à Helicobacter pylori est cité en exemple : il a permis le recul progressif, et surtout constant, du cancer de l’estomac. Il reste tout de même la cinquième forme la plus diagnostiquée dans le monde – avec 1,3 million de cas. Deux formes de cancer peuvent être efficacement réduites : ceux du foie, par une lutte massive contre les hépatites, et ceux du col de l’utérus, par une vaccination large contre les papillomavirus humains.

Des inégalités de sexe

Mais le cancer est aussi inégalitaire : les catégories socio-professionnelles les plus favorisées sont aussi les plus touchées. Entre les pays aussi les disparités s’observent. Les tumeurs d’origine infectieuse dominent nettement dans les Etats aux revenus faibles ou modérés. Autre résultat notable, le profil des tumeurs n’est pas le même en fonction du sexe.


Le cancer de la prostate est la localisation la plus fréquente chez l’homme, mais pas la plus mortelle. Les cancers de la trachée, des bronches ou des poumons tuent davantage. Pour les femmes, en revanche, le cancer du sein est à la fois le plus fréquent et le plus mortel.

Les enfants ne sont pas non plus épargnés par cette maladie. La leucémie et autres néoplasmes dominent nettement dans la répartition des localisations.

Les 10 cancers les plus fréquents dans le monde

1)   Le cancer du sein – 2,4 millions de cas.

2)   Les cancers de la trachée, des bronches ou des poumons – 2 millions de cas.

3)   Le cancer colorectal – 1,7 million de cas.

4)   Le cancer de la prostate – 1,6 million de cas.

5)   Le cancer de l’estomac – 1,3 million de cas.

6)   Le cancer du foie – 854 000 cas.

7)   Le lymphome non-Hodgkinien – 666 000 cas.

8)   La leucémie – 606 000 cas.

9)   Le cancer de la vessie – 541 000 cas.

10) Le cancer du col de l’utérus – 526 000 cas.

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