En Europe, les égouts ont parlé. L’Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) a publié ce mardi les résultats annuels de son étude menée dans plus de 50 villes et 18 pays d’Europe et relayéepar le Guardian.
De vastes travaux qui ont vocation à mieux comprendre les usages de drogues des habitants, à travers une méthode originale : l’étude des eaux dans les égouts.
Semaine ou week-end
L’analyse des eaux usées, chargées en urines de la population, a donc révélé les consommations des habitants du continent en matière de cocaïne. Elle révèle qu’à Londres, on prend beaucoup de cette substance pendant la semaine alors qu’à Anvers, en Belgique, c’est plutôt le week-end.
Les deux villes tiennent donc la tête du palmarès des villes consommatrices de cette substance. Paris, quant à elle, arrive en 21ème position du classement, derrière Bordeaux, Lisbonne et Zurich.
Les résultats sont similaires à ceux relevés l’année dernière. Comme le note l’OEDT, en ce qui concerne la consommation de cocaïne entre 2011 et 2015, une tendance à la stabilité, voire à la baisse, peut être observée dans la plupart des villes. « Mais dans certains cas, en particulier à Bruxelles et à Londres, une augmentation » des concentrations a été observée durant cette période.