Entre le foie gras et la bûche, les plats caloriques s’enchaînent lors des fêtes de fin d’année. Les balances les plus vaillantes tremblent à l’approche du mois de décembre. De fait, la profusion de sucreries et d’aliments riches semble incompatible avec une taille de guêpe. Une étude parue dans le New England Journal of Medicine le confirme : la planète pèse plus lourd entre Thanksgiving et le Nouvel-An.
Trois pays ont servi d’exemple : les Etats-Unis, l’Allemagne et le Japon. Au total, quelque 3 000 personnes ont accepté de mesurer leur poids pendant un an, à l’aide d’une balance connectée. Le résultat n’est guère surprenant. Partout, les kilos s’accumulent dans la semaine qui suit Noël. Les volontaires prennent 0,5 % de leur poids en moyenne par rapport aux 10 jours qui précèdent le réveillon. Les fêtes en sont bien responsables : les participants grossissent également lors de Thanksgiving ou encore à Pâques. L’Allemagne est de loin la plus touchée. Sur la période qui court de Noël au Nouvel-An, ses habitants prennent près d’un kilo.
Des solutions concrètes
Voilà qui sonne le glas des plats de dinde accompagnés de pommes de terre au four. Mais comme le rappelle une équipe de l’université de Californie à Los Angeles (Etats-Unis), faire plaisir à ses papilles sans menacer sa ligne est possible. L’équipe de diététiciens recommande de privilégier des aliments sains mais qui réchauffent le cœur, comme des choux-fleurs multicolores, la patate douce, des canneberges ou encore des épices comme la muscade. Evitez les gâteaux apéritifs, conseille l’UCLA. Grignoter une pomme une heure avant de passer à table permet de développer ce réflexe.
Les fêtes de fin d’année n’empêchent pas non plus de pratiquer une activité physique. Une promenade en famille, une visite au parc pour les enfants, une course avec un ami... les solutions sont nombreuses pour ceux qui souhaitent rester actifs. Cette pratique aura, en outre, l’intérêt de profiter aux artères. Car celles-ci sont mises à rude épreuve au mois de décembre.