Les Hautes-Pyrénées étouffent. Un épisode persistant de pollution aux particules fines s’est déclaré ce week-end dans le département. Les autorités ont déclenché une procédure d’alerte, maintenue ce lundi du fait de l’absence d’amélioration des conditions.
« Ce lundi, les concentrations de particules en suspension devraient se maintenir à des niveaux élevés, indique l'Observatoire régional de l'air en Midi-Pyrénées (Oramip) sur son site Internet. Sur l’ensemble du département, l'indice de qualité de l'air sera très mauvais. »
Cet indice de qualité de l’air est particulièrement mauvais à Lourdes et à Tarbes, où il a atteint le pire niveau de l’échelle (10). Ce dimanche, l’agence régionale indiquait que « les concentrations observées de particules en suspension PM10 ont dépassé pour la quatrième journée consécutive 50 microgrammes/m3 d'air en moyenne sur 24h ». Aucune amélioration significative n'est prévue dans les jours à venir, avertit encore l’agence.
Ecobuage
La cause principale de cette pollution est l'accumulation des particules en suspension du fait d'une atmosphère très stable et d'un vent faible. Localement, des incendies provoqués par écobuage (débroussaillement par le feu) surajoutent aux émissions courantes des particules dans l'atmosphère, explique l'organisme.
La préfecture des Hautes-Pyrénées a prolongé jusqu'à lundi soir au moins la procédure d'alerte. Un arrêté préfectoral a été pris afin d’interdire l’écobuage et l’incinération de végétaux sur les Hautes-Pyrénées. Le seuil d'alerte correspond au niveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour l'ensemble de la population, et non plus seulement les personnes fragiles.
Dimanche, l’indice de qualité de l’air était moyen sur Toulouse et bon sur les autres agglomérations régionales, indique encore Oramip.