Instagram, Facebook, Snapchat… Les adolescents ne jurent que par ces réseaux sociaux. Le smartphone greffé à la main, ils partagent, tweettent, commentent, et réalisent des selfies sur commande. Une vie numérique dont les parents n’ont bien souvent aucune connaissance et qui les inquiète. De nombreux professionnels de santé ont également alerté sur les conséquences psychologiques que peut entraîner cette hyper connexion. Pourtant, une vaste étude montre que le bien-être de cette génération digitale ne semble pas affecté par une utilisation modérée.
Les chercheurs de l’université de Cardiff (Grande Bretagne) ont évalué l’impact de ces technologies et différents médias sur les adolescents en suivant plus de 120 000 jeunes britanniques de 15 ans. Tous ces participants ont ainsi été questionné sur leur utilisation des réseaux (fréquence et durée), smartphone, ordinateur et télévision. Leur bien-être a également été évalué par des questionnaires.
Aussi négatif que le manque de sommeil
Comme attendu, la totalité des participants ont rapporté utiliser un smartphone, un ordinateur ou un autre écran au moins une fois par jour. Les scientifiques ont évalué que les effets néfastes des technologies ne s’observaient qu’après 1h40 de jeux vidéos, 1h57 de smartphone, 3h41 de visionnage de vidéo et 4h17 devant la télévision en jours de semaine.
Les chercheurs soulignent que ces répercussions négatives sur le bien être des ados sont tout aussi importantes que le manque de sommeil ou une mauvaise alimentation. Aussi, ils concluent qu’une utilisation modérée des écrans n’impacte pas la qualité de vie des adolescents, et suggèrent que les risques des écrans doivent être évalués en fonction des outils numérique utilisés et de la durée de ces activités.