Objectif : 10 000 pas. Les Français s’y sont, semble-t-il, résolus d’après le baromètre sur l’activité physique de l’assureur Attitude Prévention (1). Aujourd'hui, trois quarts des habitants de l’Hexagone ne suivent pas les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de réaliser les 10 000 pas demandés. Ce n’est pas faute d’information : un sondé sur deux est au courant des bienfaits apportés par cette activité régulière.
Les Français marchent plus
En moyenne, les Français atteignent 7 889 pas quotidiens. Insuffisant, mais en progrès : 386 pas de plus ont été enregistrés en 2016 par rapport à l’année précédente. Les participants sont visiblement sur la bonne piste, puisqu’ils estiment que 2 000 pas supplémentaires sont possibles. Cela représente en effet un effort mineur : cette distance correspond à 20 minutes de marche, 15 minutes de vélo ou de course à pied, ou encore 40 minutes de yoga.
Comment bouger plus ? En prenant l’escalier plutôt que l’ascenseur, répondent la majorité des sondés (86 %). Ils sont un peu moins nombreux à se lever régulièrement au travail, dans le cadre d’une lutte contre la sédentarité. Descendre une station plus tôt est une mesure plus discutée : seule la moitié des Français y consent.
Hormis ces petits gestes, 48 % des personnes interrogées affirment pratiquer une activité physique et sportive. En tête des disciplines, la marche, le vélo et la course à pied. Ceux-ci se montrent un peu plus actifs puisqu’ils réalisent en moyenne 1 500 pas de plus que les sédentaires.
La pluie décourage
L'objectif visé par cette activité est, dans 73 % des cas, l’entretien physique. 58 % citent ensuite la recherche du bien-être. La notion de plaisir et d’amusement arrive en 3e position. Les moins actifs, eux, expliquent manquer de temps pour pratiquer de telles activités.
Il faut dire que les Français se laissent facilement décourager. La pluie pousse ainsi à rester chez soi. Le mauvais temps réduit de 1 300 le nombre de pas quotidiens. Le fait d’être en week-end a aussi un effet non négligeable sur la paresse. Paradoxalement, donc, les citoyens sont plus actifs lors d’une semaine de travail.
Les parents et les hommes sont les deux catégories qui bougent le plus. Et dans l’ensemble, Franciliens et habitants du Nord-est se montrent plus volontaires que leurs compatriotes de l’Atlantique et de Méditerranée.
Les enfants, eux, prennent pour modèle ce qui leur est présenté. C’est donc sans surprise que les bambins bougent plus si leurs parents montrent l’exemple. Mais 69 % d’entre eux pratiquent une activité physique et sportive. Leur motivation est bien différente de celle des adultes : plus de 7 sur 10 citent l’amusement et le défoulement.
(1) Baromètre annuel réalisé avec Opinion Way et l’IRMES auprès de 1 048 Français âgés de 18 à 64 ans ainsi que 300 parents d’enfants de 6 à 17 ans.