Les Français ne dorment pas assez, et leur sommeil est souvent de mauvaise qualité. Mais qu’est-ce qui définit un sommeil de bonne qualité ? La Fondation américaine pour le sommeil (NSF) a publié les indicateurs établis par un panel d’experts. À l’heure de la multiplication du nombre d' applications d’aide au sommeil, ces indications pourraient être d’une grande aide pour mieux interpréter les schémas d’endormissement
Quatre points clé ont été retenus. En priorité, il est important de passer l’essentiel de son temps de sommeil (au moins 85 %) dans un lit. Les siestes ne peuvent donc pas tout rattraper. Un bon rythme de sommeil se traduit aussi par un temps endormissement inférieur à 30 minutes, des nuits coupées par un seul réveil au maximum, et d’une durée inférieure à 20 minutes. Si ces conditions ne sont pas remplies, il est opportun de se poser des questions.
Trop de réveils, trop longs
Plus d’un quart des Américains mettraient ainsi plus d’une demi-heure à s’endormir. Les chiffres de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) publiés en 2016 confirment eux aussi que le sommeil des Français n’est pas suffisamment réparateur. Presque trois quarts d’entre eux se réveillent au moins une fois par nuit, pendant 30 minutes en moyenne, une durée beaucoup trop longue.
En semaine, ils dorment 7h05, et presque un quart d’entre eux dorment moins de 6h. Entre contraintes, stress, utilisation des écrans en soirée et pathologies, les causes de ces troubles du sommeil sont multiples, mais les risques sont les mêmes : diabète, obésité et pathologies cardiovasculaires notamment.
Dans ses dernières recommandations, la NSF recommande 7 à 9 heures de sommeil pour les 26-64 ans, avec une tolérance comprise entre 6 et 10 heures par nuit. Les personnes de plus de 65 ans ont besoin d’un peu moins, et 5-6 heures sont encore acceptables, mais si l’idéal reste compris entre 7 et 8 heures.