"S'il y a un doute, nous devons avant tout protéger les patients". C'est en ces termes que le directeur de l'Agence nationale du médicament a annoncé la suspension de Diane 35, cet anti-acnéique prescrit souvent à tort comme contraceptif. Or, selon le Dominique Maraninchi, le rapport bénéfice-risque est jugé défavorable. 315 000 femmes sont concernées.
Cette suspension sera effective dans trois mois, le temps pour les femmes de revoir leur médecin pour trouver des alternatives à leur traitement de l'acné et/ou à leur mode de contracpetion. A cette date, le médicament sera totalement retiré du marché.
Mais dès aujourd'hui, les médecins ne doivent plus proposer Diane 35 que ce soit en prescription intiale ou en renouvellement. Les pharmaciens sont invités à effectuer des délivrances minimales sur des durées les plus courtes possibles.
Enfin, l'Ansm saisit l'Agenc européenne du médicament qui la seule habilitée à décider de l'avenir de ce médicament.