La série macabre se poursuit. 24 communes sont ajoutées à la liste d’abattage préventif des oiseaux d’élevage. Cette mesure est censée interrompre la circulation de la grippe aviaire H5N8 en France. Mais au 30 janvier, le ministère de l’Agriculture relevait, sur son site, 187 foyers. Le Sud-Ouest est toujours à l’épicentre de l’épizootie. Mais celle-ci tend à s’élargir.
Au dernier bilan, la Haute-Garonne s’ajoute au nombre des départements où un foyer d’influenza aviaire a été signalé. Un cas supplémentaire est également survenu dans les Hautes-Pyrénées ce 30 janvier. Le Gers reste au cœur de l’épizootie avec 79 foyers domestiques et 6 recensés dans la faune sauvage. Ces cas sporadiques aggravent une situation déjà explosive. Car à chaque nouvelle résurgence, les volailles et palmipèdes à abattre se chiffrent en milliers.
Source : Plateforme ESA
23 pays d’Europe
Face à cette persistance du virus, le gouvernement a donc élargi la liste des communes où un abattage préventif est organisé. Une situation prévue par les premiers arrêtés, publiés le 4 janvier. Ce sont donc 24 communes qui s’ajoutent aux zones ciblées, dans les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Atlantiques, la Haute-Garonne et le Gers. Au total, 361 municipalités devront se plier aux consignes strictes.
Ailleurs en Europe, l’épizootie continue également. 880 foyers de H5N8 ont été répertoriés au 23 janvier. 23 Etats, dont la France, sont concernés par la circulation de ce virus hautement pathogène, ainsi que le H5N5. La menace peut prendre plusieurs formes. Au total, 61 espèces ont présenté les symptômes d’une infection.