Sauf qu'au fil des jours, la douleur a persisté. Et ce n'est que lorsqu'un spécialiste a examiné ses canaux nasaux à l'aide d'un endoscope qu'a été découvert un hôte original. « J'ai vu des petites pattes bouger à l'intérieur », a raconté le Dr M.N. Shankar, de l'École de médecine de Chennai (capitale de l'État du Tamil Nadu), dans des propos rapportés par l'Agence France-Presse (AFP).
Une infiltration nocturne
Décidant d'approfondir ses recherches, ses suspicions se sont alors confirmées : « J'ai réalisé que j'observais en fait le postérieur d'un cafard », se souvient-il avec horreur. Du jamais-vu pour ce médecin qui a pourtant derrière lui 30 ans de pratique. Il a toutefois confié que dans la littérature médicale des cafards avaient déjà été extraits, mais d'autres orifices de patients... Le blattoptère était dans ce cas précis entré par les narines de la femme pendant son sommeil et avait si bien avancé qu'il se trouvait presque à la base du crâne.
L'hôte clandestin fut finalement extrait hors du nez de la patiente à l'aide de pinces et d'un dispositif d'aspiration. A sa sortie, l'insecte gigotait et était encore bien vivant. Le Dr Shankar a déclaré à la presse que si le cafard était resté dans la tête de sa patiente, il serait probablement mort, ce qui aurait pu entraîner une infection potentiellement très grave. Si vous voulez plus de détails sur l'intervention, vous pouvez visionner les images de cette extraction rarissime.