La mort d’un bébé in utero en fin de semaine dernière à la maternité parisienne de Port-Royal fait ressurgir le débat sur le dévoiement de la classification des maternités.
Depuis un décret du 9 octobre 1998, les maternités françaises sont classées en trois grands groupes selon le niveau de soins dispensé aux nouveaux-nés. L’objectif de ces textes était d’améliorer la sécurité des naissances en orientant les mères vers la structure de niveau adapté à leur grossesse.
Le niveau I correspond aux unités d’obstétrique qui prennent en charge les grossesses normales, réparties à parts égales entre cliniques privées et établissements publics.
Les maternités de niveau II sont équipées d'une unité de néonatalogie et on distingue IIa et IIb en fonction de la présence ou non de lits de soins intensifs pour les nouveaux-nés.
Le niveau III concerne les grossesses à haut risque, il s’agit presque exclusivement d’hôpitaux publics disposant d’une unité de réanimation néonatale et d’un service de réanimation adulte.
Selon la dernière enquête périnatale datant de 2010, on compte aujourd'hui en France 49% de maternités de niveau I, 23% de niveau IIa, 16% de niveau IIb et 12% de niveau III dont celle de Port-Royal.