Le bilan de l’épidémie de grippe aviaire en Chine s’alourdit. 160 personnes ont été contaminées et 61 sont décédées des suites de l’infection par le virus aviaire H7N9. Depuis le début de l’épidémie en octobre dernier, 161 personnes, en majorité des éleveurs ou marchands de volailles, ont été tuées par cette souche d’influenza aviaire particulièrement pathogène pour les animaux et capable d’être transmise à l’homme.
Les autorités chinoises ont estimé que 40 % des malades ne survivent pas à l’infection. Des ravages bien plus importants que les épidémies précédentes.
Une souche mutée
Pour le moment, cette souche a été identifiée dans 16 provinces du pays. Les marchés de volailles ont été fermés et les palmipèdes abattus. Les autorités ont également demandé aux habitants d’arrêter d’acheter des volailles vivantes ou fraîchement abattues. Mieux vaut acheter des poulets ou canards congelés car la congélation, ainsi que la cuisson, détruit le virus et limite les risques de transmission à l’homme.
En revanche, le risque existe toujours pour les marchands et les éleveurs en contact avec les animaux. Dans la troisième plus grande ville de Chine, Guangdong, plus d’un tiers des volailles vivantes vendues étaient porteuses du virus.
Des inquiétudes émergent également depuis l’apparition d’une version mutée du virus qui semble favoriser la transmission au sein des élevages. Toutefois, celle-ci n’augmenterait pas le risque pour l’homme.