Conscients de la nécessité d’accompagner tous les Français dans l’acquisition des bons réflexes d’hygiène bucco-dentaire au quotidien, les laboratoires Pierre Fabre Oral Care, en partenariat avec l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD), ont imaginé une Saison de Sensibilisation, de Motivation, d’Education avec le « Printemps du sourire ».
A l’occasion de cette opération, une grande enquête sur ce sujet a été adressée aux Français au mois de Février 2017. Premier constat, les Français dissocient manifestement la santé bucco-dentaire du champ de la santé globale. Et cela leur est préjudiciable.
Des risques méconnus
Concrètement, près de la moitié de nos concitoyens (46 %) méconnait le lien entre santé bucco-dentaire et santé globale, alors même que les interrelations avec les maladies chroniques et les maladies cardio-vasculaires ne sont plus à démontrer.
Autre danger méconnu, le risque d’accouchement prématuré qui est trois fois plus élevé chez une femme enceinte atteinte de parodontite, sans oublier les conséquences sur la malnutrition dues à l’édentement. Pire, 27 % des interrogés se déclarent en bonne santé générale alors qu’ils ne sont pas en bonne santé bucco-dentaire.
Le brossage parfois défaillant
Par ailleurs, les Français ne réalisent pas le rôle prépondérant d'une bonne hygiène dentaire quotidienne. Ainsi, près d’un quart (23 %) d'entre eux avoue se brosser les dents moins de 2 fois par jour et plus de la moitié (53 %) n’utilise jamais de fil dentaire, « pourtant indispensable dans l’arsenal quotidien pour lutter contre les caries entre les dents (caries inter-proximales) », fait remarquer l'UFSBD.
Enfin, pour les Français, la sensibilité et le saignement ne semblent pas être interprétés comme des pathologies mais juste comme un inconfort : 52 % de ceux qui souffrent de saignement ne sont pas allés chez le dentiste depuis plus de 1 an et 77 % de ceux qui se déclarent en bonne santé dentaire souffrent de sensibilité de temps en temps.
Une méconnaissance dommageable car « les saignements sont le signe avant-coureur des maladies parodontales pouvant aller jusqu’à la perte des dents », concluent les enquêteurs.
Le rôle du pharmacien sous-estimé
Dans cette enquête, plus de trois quarts (73 %) des Français sondés avouent ne pas échanger avec le pharmacien sur leur santé bucco-dentaire. Plus précisément, ils sont 79 % à ne pas y penser et 17 % à considérer que le pharmacien n’est pas expert sur le sujet.
Avec seulement 16 % des Français qui lui demandent conseil, le pharmacien n’est donc pas encore considéré comme un interlocuteur de choix dans le domaine de la santé bucco-dentaire.
« Pourtant, parce qu’il connaît les pathologies des patients au travers de la délivrance des médicaments, il a un rôle essentiel à jouer dans les interactions entre santé bucco-dentaire et santé générale », rappelle l'UFSBD.