« Inacceptable et scandaleux», la réaction du Planning familial a tardé mais elle n'en est pas moins cinglante. Dans un article publié le 3 février dans le Journal du Dimanche, Gérard Bapt, député PS et cardiologue, accusait le Planning Familial d’avoir distribué des pilules de 3ème et 4ème génération « comme des bonbons » « certaines étaient même fournies gratuitement par les labos , disait ce dernier.
Dans sa réponse, le Planning Familial rappelle que cette structure n'a pas le monopole de la contraception et « qu’elle gère » seulement une vingtaine de centres de planification (CPEF) sur les 1200 existant en France. Le nom de « Planning Familial » est utilisé abusivement par beaucoup de centres de planification indépendants de l' association.
Par ailleurs, le Planning précise « qu’il a toujours prôné la prescription des 2G et suivi les recommandations de prescriptions des 3 et 4G en deuxième intention car outre un bénéfice supérieur non avéré, ces pilules n’étaient pas remboursées. L'une de ces priorités est l’accessibilité notamment financière aux méthodes de contraception. Enfin, le Planning assure « qu'il n’a jamais fait la promotion de ces pilules 3 et 4G contrairement aux allégations ».
Enfin, l'association soutient que « dans le contexte actuel, la représentation nationale se grandirait à travailler à la défense de la contraception, de son accessibilité et à l’amélioration de la communication autour de celle-ci plutôt que de salir par des allégations mensongères voire diffamatoires le travail des professionnels salariés, bénévoles et militants du Planning Familial... ». Et, à ce titre, il « exige pour le moins des excuses ».