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Sondage Ifop

Asthme : un malade sur deux ne se sent pas reconnu

Par Julie Levallois

Un allergique sur deux a l’impression de ne pas être pris au sérieux. La maladie évolue pourtant dans 1 cas sur 3 en asthme si elle n’est pas traitée.

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Les personnes allergiques ont le moral en berne. Alors que la maladie touche une part croissante de la population, les patients ont toujours le sentiment de ne pas être pris aux sérieux. En témoigne un sondage Ifop, réalisé pour l’association Asthme & Allergie à l’occasion de la journée française de l’Allergie, qui se tient le 21 mars prochain.

Près de la moitié des personnes interrogées se plaint d’un manque de reconnaissance. L’allergie – et l’asthme qui lui est associé dans 8 cas sur 10 – ne sont pas considérés comme une vraie maladie, affirment-ils.

Asthme et allergie sont liés

Les cas d’allergie ne sont pourtant pas rares. Parmi les personnes interrogées par l’Ifop, un tiers en souffre. Au-delà des désagréments physiques, c’est aussi le mental qui est mis à rude épreuve. Car les patients l’affirment, ils se sentent abandonnés de tous… y compris de leur propre famille. En effet, 6 sondés sur 10 jugent que leur entourage lui-même a tendance à banaliser la maladie.

Mais les personnes qui souffrent d’allergie et d’asthme allergique ont intérêt à se reprendre. Car avec les beaux jours, les pollens reviennent… et les crises d’asthme avec. Or, 30 % des rhinites allergiques non traitées évoluent vers cette maladie respiratoire. Afin de motiver les personnes souffrant d’asthme, l’Assurance Maladie a donc lancé sa propre application, en partenariat avec Asthme & Allergie. Son nom : Asthm’Activ, disponible sur l'App Store et Google Play.

60 % d’asthmes non contrôlés

Asthm’Activ propose plusieurs services destinés à guider le patient dans son quotidien. Rappel des rendez-vous, des prises de médicaments sont ainsi réglables sur l’application. Mais le dispositif effectue aussi un suivi détaillé de l’état de santé de son propriétaire.

A condition d’entrer les données nécessaires, le logiciel peut ainsi alerter sur une perte de contrôle des symptômes. Un événement pas si rare, puisque 60 % des personnes asthmatiques sont dans cette situation, et que la moitié des patients ne prend pas son traitement de fond. Mais mieux vaudrait oublier les crises d’asthme que ses médicaments…

Consultez le dernier numéro du Supplément de Pourquoidocteur consacré à l'asthme :