Le Sidaction 2017 aura lieu les 24, 25 et 26 mars prochains. L'objectif de cette collecte de dons est de permettre d'endiguer le virus découvert en 1981 et qui concerne aujourd'hui 153 000 personnes en France.
L'autre chiffre marquant de l'épidémie est celui des 25 000 personnes qui ignorent être atteintes de la maladie et sont, en majeure partie, responsables des 6 000 nouveaux cas annuels dans l'Hexagone.
L'élément complémentaire pour expliquer cette diffusion réside peut-être dans l’état des connaissances sur le VIH/sida de l’ensemble des Français. Il est jugé « alarmant », et ce, quel que soit l’âge, selon un sondage réalisé par l’Ifop et Bilendi (1).
Les méthodes de prévention méconnues
Publiés ce jeudi, les résultats du sondage démontrent que les premières lacunes concernent les méthodes de prévention. Les réponses des Français, tous âges confondus, sont inquiétantes. Ainsi, seule une personne sur deux sait par exemple qu’il existe désormais un autotest de dépistage du sida vendu en pharmacie. Et 42 % des Français estiment par ailleurs être mal informés sur les lieux où aller pour se faire dépister afin de connaître son statut sérologique.
Enfin, 57 % jugent être mal renseignés sur l’existence d’un traitement d’urgence si on a pris un risque. « Des pourcentages identiques pour les 15-24 ans et l’ensemble de la population », notent les enquêteurs.
Les idées fausses et reçues persistent
Plus étonnant encore, les jeunes sont loin d’être les seuls à croire que l’on risque d’être contaminé par le virus du sida en s’asseyant sur des toilettes publiques ou en buvant dans le même verre qu’une personne séropositive… 16 % des Français pensent par exemple que l’utilisation d’un produit de toilette intime est efficace pour empêcher la transmission du virus du sida. Et un Français sur trois a des représentations partielles et/ou erronées des modes de transmission de la maladie.
Plus grave sans doute, plus de trente ans après l’apparition de l’épidémie et malgré des décennies de promotion du préservatif, un quart reste persuadé que le risque existe même lors d’un rapport sexuel protégé. Globalement, le sentiment d’information a chuté de 10 points par rapport à 2014.
(1) Sondage Ifop et Bilendi pour Sidaction réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 8 au 13 février 2017 auprès d’un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 à 24 ans et d’un échantillon de 1 007 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
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