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Suite à une infection virale

Guillain-Barré : Mgr André Vingt-Trois atteint d'une maladie auto-immune

Le diocèse de Paris a indiqué que l'archevêque de Paris était atteint d'un syndrome de Guillain-Barré consécutif à une infection virale. Il est hospitalisé depuis 4 semaines.

Guillain-Barré : Mgr André Vingt-Trois atteint d'une maladie auto-immune CHAMUSSY/SIPA




L’archevêque de Paris ne présidera pas les célébrations pascales le week-end des 15 et 16 avril en raison de son état de santé. Le diocèse de Paris a annoncé ce mardi 28 mars que le cardinal André Vingt-Trois souffrait « d’un syndrome de Guillain-Barré consécutif à une infection virale ». Hospitalisé depuis le 25 février, les médecins ont expliqué que l’homme de 74 ans aurait besoin d’un « long temps de rééducation ».

L’Eglise catholique n’indique pas de quoi souffrait le cardinal. Un grand nombre d’infections virales peuvent provoquer un syndrome de Guillain-Barré telles que la grippe, une gastro-entérite ou encore une contamination par le virus Zika. Dans les pays touchés par l’épidémie de Zika, une explosion du nombre de cas de Guillain-Barré a en effet été observée.

Dans cette affection, le système immunitaire s’attaque aux nerfs périphériques des patients. Le syndrome peut toucher les nerfs moteurs et sensoriels. Les patients peuvent ressentir une faiblesse musculaire et une perte de sensation dans les bras et/ou les jambes, ainsi que des picotements.

Un syndrome potentiellement mortel

Chez certains sujets, ces symptômes peuvent évoluer vers une paralysie des membres, et des muscles du visage. « Chez 20 à 30 % des patients, on observe une atteinte des muscles thoraciques, rendant la respiration difficile », indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Malgré ces atteintes graves – pouvant être considérés comme d’urgence vitale – la très grande majorité des patients se rétablissent.

La prise en charge du syndrome de Guillain-Barré consiste à surveiller la respiration, le rythme cardiaque et la pression artérielle des patients. Il n’existe aucun traitement curatif, mais les traitements disponibles permettent d’atténuer les symptômes et réduire la durée de la pathologie.

Néanmoins, même dans les pays développés, « 3 à 5 % des patients décèdent de complications de la maladie, telles qu’une paralysie des muscles de la respiration, une septicémie, une embolie pulmonaire ou un arrêt cardiaque », souligne l’agence onusienne.

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