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Cholestérol : la méta-analyse qui contredit le Pr Even

Une nouvelle analyse portant sur 18 études confirme le bénéfice des statines en prévention primaire cardiovasculaire. Dans un livre à paraître, le Pr Even conteste l'intérêt de le traiter. 

Cholestérol : la méta-analyse qui contredit le Pr Even BALTEL/SIPA




Dans un  livre à paraître le 21 février, le Pr Philippe Even remet en cause le lien entre le cholestérol et le risque cardio-vasculaire et l’intérêt des statines dans le traitement des patients. « Il n’y a pas de mauvais cholestérol. » « Un taux élevé de cholestérol, c’est une maladie inventée. Il n’y a aucun bénéfice à la traiter », confiait le pneumologue au Nouvel Observateur.
Les agences sanitaires, les représentants de la cardiologie ont dénoncé ces allégations en insistant sur les bénéfices d’un traitement en prévention secondaire. Dans une mise au point, la Haute autorité de santé (Has) rappelait en fin de semaine qu’« après un accident cardio-vasculaire, un infarctus ou un AVC, l’intérêt des statines est indiscutable ». En prévention primaire, c’est-à-dire avant un accident, ces molécules se justifient pour les personnes à haut risque, celles qui cumulent les facteurs de risque, diabète, HTA ou tabagisme. »

Une nouvelle étude vient de confirmer cette approche. Publiée dans la Cochrane Rewiew, elle analyse les résultats de 18 études portant sur le rôle des statines en prévention primaire du cholestérol. Elles diminueraient la mortalité toutes causes de 14%, les événements cardiovasculaires fatals ou non de 25%, les événements coronaires fatals ou non de 27%, les accidents vasculaires cérébraux fatals ou non de 22%, et les revascularisations de 38%.
Dans cette nouvelle méta-analyse, incluant des essais cliniques récents, les scientifiques n’ont pas relevé de risque accru de cancer, de complication musculaire mais une augmentation du risque de diabète rapportée par deux études seulement.
« La totalité des données, concluent les auteurs, supporte désormais les bénéfices des statines en prévention primaire ». Mais ils espèrent que d’autres études pourront comparer les bénéfices des traitements médicamenteux à ceux de l’activité physique et de l’alimentation. 

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Commentaires

  • francois.ottello
    francois.ottello
    18.02.2013 13h18
    Les médecins qui parlent dans cet article ce sont laissés abuser par l'industrie pharma que je connais très bien. Les résultats d'essais cliniques sur les taux de cholestérol, les statines, les accidents cardio vasculaires, sont présentés dans des tableaux biaisés, calculés en risques relatifs faux ou déformés avec des résultats statistiques manipulés arithmétiquement, pour des conclusions fausses depuis 25 ans. Les essais ne montrant aucun résultat bénéfique avec les statines voire même plus de mortalité, ont été soit stoppés et non publiés soit déformés et manipulés. IL NE SERT A RIEN DE FAIRE BAISSER LE TAUX DE CHOLESTEROL (jusqu'à 3,5g env.) IL NE SERT A RIEN DE PRENDRE UNE STATINE SAUF A AVOIR DES EFFETS SECONDAIRES DELETERES comme des maladies musculaires, tendineuses, digestives, cancéreuses.
    • sofiane.nom
      sofiane.nom
      19.02.2013 15h12
      Bonjour François, Pourriez-vous m'expliquer le passage suivant: "IL NE SERT A RIEN DE FAIRE BAISSER LE TAUX DE CHOLESTEROL (jusqu'à 3,5g env.)" ? Je n'ai pas compris le "jusqu'à 3,5g environ". Voulez-vous dire qu'il ne sert à rien de baisser le taux de cholestétol tant que celui-ci ne dépasse pas les 3,5g ou alors qu'il ne sert à rien de le baisser jusqu'à 3,5 g environ ? Sinon pouvez-vous apporter plus de précisions sur cette affirmation, des preuves si possible. Merci.
  • 18.02.2013 18h20
    La qualité d'une méta-analyse dépend de la qualité des études qui la composent. En l'occurrence, absolument tous les essais utilisés dans cette méta-analyse sont sujets à caution, du fait de leur financement, de leur protocole, ou parce qu'ils ont été interrompus avant terme. Essais douteux = méta-analyse douteuse. Ce que reconnaissait il y a quelques mois l'un des auteurs de ladite méta-analyse en soulignant que les études sur lesquelles ils travaillaient ont pu être biaisées. (1) Par ailleurs, pourquoi ne donner que la réduction de risque en risque relatif et pas en risque absolu ? On verrait alors que le nombre de patients à traiter est ridiculement élevé : dans le meilleur des cas 1000 patients devraient prendre des statines chaque jour pendant 5 ans pour espérer éviter... 18 "événements cardiovasculaires". Une alimentation équilibrée + exercice + gestion du stress comme le recommande le Dr Michel de Lorgeril ferait infiniment mieux, sans effet secondaire, avec de multiples bénéfices en cascade ! (1) Taylor F, Ward K, Moore THM, et al. Statins for the primary prevention of cardiovascular disease. Cochrane Database Syst Rev2011; 1 (CD004816).
  • francois.ottello
    francois.ottello
    19.02.2013 23h27
    Je réponds à Sofiane. Les cardiologues et médecins anti-statines peuvent considérer qu'au delà de 3,5g/l (certains disent 5 g/l) le risque peut-être différent c'est pourquoi j'ai écrit "jusque 3,5g . Allez sur le site de Michel de Lorgeril :
  • francois.ottello
    francois.ottello
    19.02.2013 23h33
    Je serias très curieux de lire en détail les résultats de cette méta-analyse ! si c'est du même genre que Jupiter ou Woscops, les conclusions sont soit fausses soit déformées soit mensongères. Je voudrais aussi que l'on m'explique comment un corps "gras" dilué à 3 grammes par litre, à 37°, pourrait se déposer et qu'il ne se déposerait pas dilué à 2 grammes par litre, toujours à 37°. merci de me répondre scientifiquement et pas avec des résultats d'essais cliniques faux ou biaisés.

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