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QUESTION D'ACTU

Grippe aviaire : parrainez un caneton pour 5 euros





Un chat, un chien, pourquoi pas un poisson rouge, mais un caneton, vous n’y aviez peut-être pas encore songé ? Et pourtant, la Cagnotte des Champs vous propose d’avoir votre caneton à vous. Attention, il ne s’agit pas d’adopter un petit palmipède, mais de le « parrainer » pour aider les agriculteurs du Sud-Ouest à repeupler les élevages après le vide sanitaire imposé par la flambée de grippe aviaire qui s’est abattue sur la région cet hiver.

C’est par centaines de milliers que les palmipèdes d’élevage se sont fait euthanasier, ces derniers mois, dans le Sud-Ouest. Après une première épidémie, jugulée par un vide sanitaire au printemps 2016, les élevages d’oies et de canards se sont à nouveau fait infecter par un virus d’influenza aviaire, différent du précédent et très agressif.

Après les abattages sanitaires dans les élevages contaminés est venu le temps de l’abattage préventif, qui de jour en jour s’est étendu dans les départements touchés par l’épidémie. Des centaines de communes ont ainsi dû procéder à des euthanasies massives d’animaux en bonne santé. Une procédure incontournable pour la santé publique mais terriblement choquante pour les éleveurs, déjà fragilisés, qui en quelques heures, ont vu toute une année de travail réduite à zéro, et tous les animaux dont ils s’occupent au quotidien exterminés.

Un « palmicide » qui a des conséquences financières majeures pour les producteurs, surtout les plus petits, mais aussi des conséquences morales. Pour apporter leur soutien aux agriculteurs de la région, deux jeunes ingénieurs agronomes ont décidé de lancer l’opération « Palmipaide », rapporte Sud-Ouest.

Une plateforme en ligne permet de faire un don, de 5 euros minimum, et de parrainer un petit palmipède. Les exploitations les plus petites seront favorisées. Les organisateurs de la collecte ne s’engagent pas sur un montant alloué à chaque producteur, mais ils espèrent soutenir 10 à 15 agriculteurs à hauteur de 3 000 à 4 000 euros, expliquent-ils dans Sud-Ouest.

Les heureux parrains pourront donner un nom à leur canard et même recevoir de ses nouvelles. Attention tout de même à ne pas trop vous attacher ; l’avenir du caneton est d’ores et déjà scellé : il finira sur nos tables en fin d’année.

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