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11-21 ans

Soutien psychologique : des consultations gratuites pour les jeunes

Par Anne-Laure Lebrun

Les médecins scolaires, généralistes ou pédiatres peuvent prescrire des consultations gratuites chez un psychologue pour les adolescents dans 8 départements.

belchonock/epictura
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Les adolescents de 11 à 21 ans en détresse psychologique pourront bénéficier de consultations gratuites chez un psychologue libéral. Un décret paru au Journal officiel ce dimanche 7 mai précise les modalités et les conditions de cette expérimentation qui devrait durer 4 ans.

Ce dispositif, inscrit dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2017, permet aux médecins généralistes, pédiatres ou médecins scolaires de prescrire 12 consultations chez un psychologue aux adolescents, leurs parents ou titulaires de l'autorité parentale. Ce forfait sera pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale. « Les jeunes présentant des troubles psychiatriques ou des signes de crise suicidaire sont exclus de l'expérimentation et orientés vers les soins spécialisés », précise le texte. 

Le décret précise que les jeunes et les titulaires de l’autorité parentale devront donner leur consentement. A leur majorité, les adolescents incluent dans ce dispositif pourront demander à en sortir ou changer de psychologue.

 

 

8 départements volontaires

Les psychologues libéraux participant à cette expérimentation devront adhérer à une charte. La coordination de ce dispositif est attribuée aux maisons des adolescents. Ces dernières organiseront notamment des sessions de sensibilisation et de formation auprès des médecins et des psychologues adhérant à la charte.

En Ile-de-France, l'expérimentation sera menée à Trappes et les Mureaux (Yvelines), à Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Goussainville et Villiers-le-Bel (Val d'Oise), précise un arrêté également publié ce dimanche. Les départements de la Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire, de la Meuse, des Vosges, des Ardennes et du Haut-Rhin y participeront aussi.

Une équipe de recherche sera également mobilisée afin d’évaluer l’intérêt et l’efficacité de l’expérimentation. Les chercheurs évalueront également l'acceptabilité du dispositif, ainsi que la coordination du parcours du jeune afin de formuler des recommandations sur les modalités de généralisation sur l'ensemble du territoire français.