Au printemps, le moustique tigre reprend du service. De même que les services de lutte anti-vectorielle. Comme chaque année, le dispositif de surveillance est activé dans les départements infestés par le nuisible jusqu’au 30 novembre.
En 2017, sur la trentaine de départements touchés, 6 le sont pour la première fois. Il s’agit de l’Aisne, la Corrèze, la Lozère, la Maine-et-Loire et le Val d’Oise (tous placé en alerte orange au 1er janvier 2017) et le Gers (placé en alerte rouge immédiatement).
Une implantation qui se renforce...
Pour deux départements, l’Aveyron et le Haut-Rhin, le niveau de surveillance est passé en alerte rouge, ce qui signifie que le moustique tigre a renforcé son implantation en un an.
L’insecte est arrivé en France en 2004. Originaire d’Asie, il a colonisé l’Europe à partir de l’Italie. C’est notamment pour cette raison qu’il s’est particulièrement installé dans le Sud-Est de la France.
...mais dans certains elle recule
Pour enrayer sa progression et tenter de l’éliminer, l’Etat surveille étroitement ce moustique vecteur de nombreuses maladies telles que la dengue, le Zika ou le chikungunya. La destruction de ces gîtes larvaires s’accompagne d’actions de prévention auxquelles participent les particuliers. Celles-ci passent notamment par la suppression des eaux stagnantes dans les soucoupes des pots de fleurs ou l’entretien des gouttières.
Des gestes efficaces puisque 8 départements ont réussi à se débarrasser de l'insecte. Cette année les habitantes et vacanciers de l’Allier, la Côte d’Or, l’Essonne, les Hautes-Alpes, l’Indre-et-Loire, le Puy-de-Dôme, la Seine-Saint-Denis et l’Yonne n’auront pas à craindre ses piqûres.
Toutefois, un moustique curieux pourrait toujours venir troubler des soirées barbecue. Alors si vous pensez avoir observé un moustique tigre – reconnaissable à ses rayures blanches et noires -, munissez-vous d’un appareil photo et envoyez son "signalement" sur le portail www.signalement-moustique.fr ou l’application mobile iMoustique.