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Souche H5N3

Grippe aviaire : un foyer identifié dans le Tarn-et-Garonne

Par la rédaction

Une souche faiblement pathogène de la grippe aviaire a été repérée dans un élevage du Tarn-et-Garonne. Le risque de propagation est faible, selon les autorités sanitaires.

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Le cercle infernal a décidément du mal à se briser dans le Sud-ouest. Trois semaines à peine après la fin du vide sanitaire, la grippe aviaire a de nouveau été détectée dans un élevage du Tarn-et-Garonne. Cette fois, c’est la souche H5N3 qui est en circulation. Les autorités sanitaires ne jugent pas nécessaire de s’inquiéter.

La souche détectée est faiblement pathogène, selon la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) du département. La situation n’a « rien d’inquiétant », affirme-t-elle. L’abattage des canards relève plus de la mesure de prévention classique. En éliminant les élevages contaminés, le risque de diffusion du virus est fortement réduit.

Les autorités n’ont pas souhaité divulguer la localisation précise de l’élevage. Selon les informations de France 3 Occitanie, 9 000 canetons et 6 000 canards sont concernés par la mesure.

Des aides en cours de versement

Cette sentence marque un coup dur pour les éleveurs de palmipèdes du Sud-ouest, qui sortent à peine d’une longue série d’épidémies. Le 29 mai dernier, la fin du vide sanitaire a été prononcée dans la région, après 6 semaines de nettoyage. Plus de 4 millions d’oiseaux ont été abattus à titre préventif. Pour la filière, cela a représenté un coût de 350 millions d’euros.

Cette crise s’est ajoutée aux répercussions d’une épidémie d’ampleur comparable en 2016, qui avait également forcé les professionnels à vider leurs élevages. L’Etat a prévu un plan d’aide pour ces éleveurs.

351 exploitations ont déjà perçu une partie des indemnisations, représentant au total plus de 11 millions d’euros. « Pour les élevages concernés par les abattages préventifs, la totalité de l’indemnisation a déjà été versée, ou est en cours de versement, pour près de 90 % des exploitations concernées », précise le ministère de l’Agriculture. Les pertes économiques feront aussi l’objet d’une compensation.