Ce sont des premiers résultats mais ils sont encourageants. Après la maladie de Parkinson et les troubles obsessionnels compulsifs, la stimulation cérébrale profonde donnerait des résultats positifs dans le traitement de l’anorexie. L’étude pilote conduite au Canada a porté sur un petit nombre de patientes résistantes aux autres formes de prise en charge, mais a fait l’objet d’une publication dans le Lancet.
Avec des électrodes, les médecins ont ciblé et excité une zone du cerveau dont l’activité est anormale chez les anorexiques mais aussi chez les dépressifs.
Si les spécialistes n’ont pas déploré de décès, d’accident vasculaire grave ou d’infection, ils notent cependant qu’une patiente a été prise des convulsions durant l’intervention et d’attaque panique.
Mais sur les six patientes, rapporte l’Agence Apm, trois ont maintenu un indice de masse corporelle supérieur à celui du départ. Leur qualité de vie s’est également améliorée, en termes d’humeur ou d’anxiété ou de comportements obsessionnels compulsifs liés à cette maladie.
Aujourd’hui, les traitements à long terme de l’anorexie reposent sur des thérapies comportementales mais ne donnent pas de résultat dans 20% des cas. Cette maladie est associée à une mortalité de 6% à 11%.