Les conséquences de l’épisode de forte chaleur commencent à se faire sentir dans les hôpitaux de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. Préparés à la canicule, les 39 établissements de la région parisienne sont vigilants sur les symptômes liés à la chaleur chez les patients admis aux urgences.
Mardi 20 juin, ils ont enregistré une hausse des consultations. Ce sont en particulier les personnes âgées de plus de 75 ans qui sont concernées. Mais rien d’alarmant pour l’instant, estime l’AP-HP dans un communiqué.
« On ne constate pas, à ce stade, de retentissement sur le nombre global de passages aux urgences, ni sur le nombre d’admissions ou de transferts en aval des urgences, dans les services. »
Plan canicule
L’AP-HP s’était préparée. Elle réalise des points quotidiens sur l’activité de ses urgences et s’est assurée d’un réservoir de lits suffisant, afin de repérer et de faire face à toute recrudescence d’activité.
Elle a également pris soin de ses installations techniques, pour assurer le bon fonctionnement des systèmes de refroidissement, notamment pour les blocs opératoires et les salles informatiques.
Chaude nuit
Pour la fête de la musique, ce mercredi, l’AP-HP avait également renforcé ses effectifs de régulation au SAMU75. Les températures de cette journée, annoncée comme la plus chaude de la semaine, associées à l’alcoolisation, étaient redoutées. À Paris, le mercure a atteint 23,7 °C dans la nuit. Un record pour une nuit de juin.
Les sirènes des services d’urgence ont retenti une bonne partie de la nuit dans les rues parisiennes, et les chiffres d’admissions aux urgences publiés dans la journée par l’AP-HP pourraient indiquer un nombre important d'incidents.
En pleine fête, un homme de 35 ans est décédé. Il a été repêché dans la Seine par la brigade fluviale, en arrêt cardio-respiratoire. Malgré l’intervention des secours, il n’a pas pu être ranimé. Il aurait sauté volontairement du Pont Neuf, d’après la Police.