Ça y est, c’est le grand jour. Tous les élèves sont en vacances, et c’est pour beaucoup le moment de partir sous la chaleur de juillet. Un moment partagé entre l’excitation de l’arrivée à destination et le stress des préparatifs. Un moment aussi fatigant pour les 64 % des Français qui prendront leur voiture, et dont la moitié parcourront plus de 500 km.
Mieux vaut donc être en forme. Pourtant, 83 % des conducteurs avouent réduire leur temps de sommeil avant le départ, d’après un sondage réalisé par l’Ifop pour l’assureur MMA. Dans le détail, près d’un conducteur sur 4 (22 %) se couche plus tard la veille, et 4 sur 5 se lèvent plus tôt le jour J.
Sommeil au volant
Si, le soir, les couchers tardifs sont causés par les derniers préparatifs, la perspective d’une circulation plus fluide motive les lève-tôt, selon 70 % des personnes interrogées.
Pas toujours judicieux. Près de deux tiers des conducteurs (64 %) avouent avoir déjà connu au moins un épisode de somnolence au volant, dont la moitié à plusieurs reprises.
Entre la fatigue des derniers jours de travail, des préparatifs, celle causée par l’excitation des enfants, par le soleil de plomb, ou donc par le manque de sommeil, les grands départs représentent donc un risque d’accident non négligeable.
Et pour ne pas arranger les choses, 73 % des Français déclarent ne pas s’arrêter toutes les deux heures pour un trajet supérieur à 5 heures.
Le café ne suffit pas
En état de somnolence, le risque d’accident est multiplié par 8, rappelle MMA dans un communiqué. « Boire un café ne suffira pas. C’est pourtant ce que pensent 57 % des Français, comme le fait d’ouvrir les fenêtres (49 %) ou d’augmenter le son de la radio (27 %).
Le seul secret, une fois que la somnolence s’installe, n’en est pas un : la pause. Les Français la boudent en toute connaissance de cause. Ils sont en effet 94 % à la considérer comme la bonne solution pour lutter contre les risques d’accident liés à l’endormissement, mais sont donc beaucoup moins nombreux à suivre leurs propres conseils.
Si vos yeux commencent à piquer, vos muscles à tirer, et que vous n’arrivez plus à parler tellement vous baillez, il ne faut donc pas hésiter à vous arrêter au plus vite. Même (ou surtout) en vacances, il vaut mieux arriver plus tard, que pas du tout.