Une mystérieuse infection détectée à la frontière belge a contaminé une trentaine de personnes. Toutes sont salariées d’une entreprise belge spécialisée dans les produits à base de pommes de terre précuits et surgelés appelée Clarebout Potatoes. Ils ont été admis au Centre hospitalier d’Armentières pour des symptômes respiratoires et de la fièvre, indique le quotidien Nord Eclair. Onze sont encore hospitalisés.
Pour le moment, les médecins n’ont pas identifié la pathologie en cause. L’équipe d’infectiologie a été particulièrement mobilisée et a indiqué aux équipes d’urgence les examens complémentaires à réaliser. L’agent pathogène responsable de ces 15 cas devait être connu d’ici vendredi en fin de journée. Mais pour l'heure, la grippe et d'autres suspects ont été écartés.
Des mesures d'isolement
La grande majorité des patients ont pu rentrer chez eux avec une ordonnance d’antipyrétiques (contre la fièvre) et d’antalgiques. En outre, « des mesures d’isolement ont été prises pour les patients qui côtoient des personnes fragiles, ils ont pu rentrer chez eux mais avec un masque respiratoire. Tant qu’on ne connaît pas la raison de leur état, on prend des précautions », a détaillé Claude Decrock, directeur de garde à l’hôpital d’Armentières.
Par précaution, l’Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France a été prévenue, ainsi que son homologue belge. Des collègues des 15 malades auraient été admis à l’hôpital Jan Yperman à Ypres (Belgique).
L’entreprise Clarebout Potatoes possède deux sites de production en Belgique dans les communes de Comines-Warneton et Neuve-Église. Pour l’heure, on ignore où travaillent les malades.