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Etude sur 840 personnes

Sommeil : les nuits trop longues associées à plus de cauchemars

Dormir moins longtemps pourrait aider à faire moins de cauchemars. Des chercheurs ont constaté que les gros dormeurs étaient plus à risque d’en faire.

Sommeil : les nuits trop longues associées à plus de cauchemars focuspocusltd/epictura




Et si la solution pour des nuits plus sereines était… de les raccourcir ? La suggestion peut surprendre, mais c’est bien celle avancée par des scientifiques de l’université d’Oxford (Royaume-Uni). D’après leurs observations, publiées dans Social Psychiatry & Psychiatric Epidemiology, les gros dormeurs sont plus à risque de faire des cauchemars.

Ce constat s’appuie sur un questionnaire envoyé à 846 Britanniques, interrogés par Internet. Ces volontaires ont détaillé leurs habitudes de vie, la qualité de leur sommeil mais aussi la fréquence des cauchemars – s’ils en souffraient.

Les participants semblent, à première vue, passer des nuits plutôt tranquilles. Le soir précédant le questionnaire, la moitié d’entre eux n’a pas déclaré de cauchemars. Hormis ces chanceux, les autres font rarement plus de 4 mauvais rêves par cycle de sommeil.

Dormir moins

Mais tous ne sont pas égaux face aux nuits agitées. Par rapport aux petits dormeurs, les Britanniques qui passent plus de 9 heures dans les bras de Morphée sont plus à risque de faire des cauchemars.

Et la durée des nuits est bien en cause, selon les chercheurs. Plus elle se rallonge, plus les cycles se répètent, y compris le sommeil paradoxal. Or, c’est au cours de cette période que les cauchemars se produisent. Limiter la fenêtre d’opportunité peut donc s’avérer judicieux.

Cependant, que les loirs se rassurent : le temps passé au lit n’est pas le seul facteur qui entre en compte. Les personnes d’un naturel inquiet, qui souffrent d’hallucinations, de paranoïa ou de troubles dissociatifs sont elles aussi plus exposées aux nuits agitées. Alors qu’une personne sur 20 souffrira de cauchemars récurrents – une fois par semaine au moins –, ces perturbations surviennent chez 10 % des patients schizophrènes.

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