Depuis le 25 juillet, de drôles de tricycles parcourent les plages du Sud-Ouest de la France. Île d’Oléron, Royan, Soulac, Hourtin… Derrière Philippe Meynard, quelques bénévoles des associations France AVC 40 et AVC Tous concernés ont entamé un périple de 380 km pour sensibiliser la population sur l’accident vasculaire cérébral.
La petite troupe sera dans les Landes cette semaine. Partie d’Arcachon ce lundi, elle fait une halte ce mardi à Biscarosse, avant de rallier Mimizan et Saint-Girons mercredi, et Hossegor vendredi. Enfin, elle arrivera à Biarritz samedi.
À chaque étape, environ 300 personnes sont ainsi sensibilisées sur la plage, près de 100 prises de pression artérielle sont effectuées, et des sacs contenant des outils d’information sont distribués.
01/08, jour 8 "tour plages prévenir #AVC #vacanciers" : 10h/17h, plage Dufau @BiscaTourisme, équipe rejointe à ???????? à 11h00 depuis #Arcachon pic.twitter.com/7wgxUed50y
— AVC, tous concernés (@philippemeynard) 31 juillet 2017
Philippe Meynard à la mène
L’association AVC Tous concernés mise sur Philippe Meynard, l’ancien maire de Barsac, en Gironde, lui-même victime d’un AVC en 2014, pour mener le combat. Les Hôpitaux de Bordeaux et l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine en ont fait leur ambassadeur contre la maladie.
Chaque année, 150 000 AVC sont recensés en France, ce qui représente un accident toutes les 4 minutes. L'AVC peut frapper à tout âge, et laisser des séquelles dans la grande majorité des cas. Les associations partent à la rencontre des vacanciers pour alerter sur les facteurs de risques de l'AVC, et sur ses signes annonciateurs, souvent faciles à repérer mais mal connus du grand public.
Faiblesse musculaire, paralysie d’un membre ou d’une partie du visage, engourdissement, perte de la vision d’un œil ou d’une partie du champ de vision, difficultés à parler, ou même simplement un mal de tête intense et brutal doivent alerter.
Certains facteurs augmentent le risque de déclarer un AVC : le tabagisme, l’hypertension artérielle, ou le diabète, mais surtout, les désordres alimentaires et l’excès de cholestérol.