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Protection de l’audition

Niveaux sonores : la loi se durcit dans les discothèques et festivals

Par la rédaction

Un texte paru au Journal Officiel abaisse le niveau sonore dans les lieux de diffusion de musique, et impose des mesures préventives.

melis82/epictura

Discothèques et festivals vont devoir baisser d’un ton. Un texte paru ce mercredi au Journal Officiel durcit la législation sur l’exposition au bruit dans les lieux qui diffusent de la musique, afin de « protéger l’audition du public ». Le niveau sonore moyen, mesuré sur 15 minutes, ne pourra plus dépasser 102 décibels - le niveau maximal était fixé depuis 1998 à 105 décibels. Lorsque le public visé est constitué d’enfants jusqu’à six ans, la limite est établie à 94 décibels, peut-on lire.

Données à conserver

La règle vaut pour les clubs, les salles de concert, mais aussi les scènes extérieures des festivals et les autres lieux qui diffusent de la musique amplifiée « à titre habituel » et dont la capacité d’accueil est supérieure à 300 personnes.

Les gérants et organisateurs sont tenus d’afficher les niveaux sonores dans la salle ou l’espace, de manière à ce qu’il puisse être vérifiés. Ils devront enregistrer ces niveaux et les conserver pour d’éventuels contrôles.

Zones de repos auditif, protections...

Le décret comporte en outre des mesures de prévention. Les lieux concernés devront « informer le public sur les risques auditifs », « mettre à disposition du public à titre gratuit des protections auditives » du type bouchons d’oreilles et « créer des zones de repos auditif ou, à défaut, ménager des périodes de repos auditif » durant lesquelles le niveau sonore ne dépassera pas 80 décibels. On estime qu’une écoute prolongée de 85 décibels peut affecter l’oreille.

Les sanctions encourues en cas d’infraction restent une contravention de 1 500 euros (3 000 en cas de récidive) et la confiscation du matériel de sonorisation.