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Cas non-importé

Chikungunya : premier cas autochtone dans le Var

Par Ambre Amias

Un premier cas de chikungunya a été déclaré dans le Var. La personne a contracté le virus sur le territoire national.

darvale/epictura

L’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) a confirmé ce vendredi un cas de chikungunya dans le département du Var. Il s’agit d’un cas autochtone : la personne a contracté le virus sur le territoire national et n’a pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. A ce jour, aucun cas importé de chikungunya n’a été déclaré dans le Var.

Compte tenu de ce premier cas autochtone, l’ARS a placé le département sous surveillance et déclenchée le « niveau 2 du plan national de lutte contre le moustique tigre », fait-elle savoir dans un communiqué.

Démoustication des lieux

« La personne atteinte réside dans le Var et a travaillé dans les Alpes-Martimes, elle est prise en charge par son médecin traitant et son état de santé n’inspire aucune inquiétude », précise-t-elle.

Le lieu de résidence de la personne atteinte et les lieux qu’elle a fréquentés ont été démoustiqués. L’objectif est d’éliminer les gites larvaires et les moustiques adultes, pour éviter tout risque de propagation du virus. Ces actions de démoustication sont accompagnées d’une campagne d’information de la population par le porte à porte et la diffusion de brochures.

En parallèle du dispositif de démoustication, les actions de surveillance épidémiologique sont lancées pour identifier les personnes qui pourraient être contaminées et retrouver la personne à l’origine de la transmission du virus. Les hôpitaux, les médecins traitants et les laboratoires d’analyse médicale sont mobilisés pour « repérer les personnes qui pourraient présenter les symptômes du chikungunya et les signaler à l’ARS ».

L’agence rappelle également à la population les réflexes à adopter afin de se protéger du moustique-tigre et éviter la prolifération des larves du moustique. « Eliminer les petites réserves d'eau (pots, seaux, coupelles des plantes, jouets des enfants…). Changer l’eau de vos plantes au moins toutes les semaines. Attention aux gîtes naturels : creux d'arbres, bambous cassés dont chaque tige brisée et creuse devient alors un réceptacle… ». L’ARS également recommande d’appliquer des produits répulsifs et de porter des vêtements amples imprégnés d’insecticide.

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