Une autre personne a été infectée par le virus du chikungunya dans le Var, fait savoir l'Agence régionale de santé (ARS) PACA dans un communiqué. Après la découverte d’un premier cas autochtone de chikungunya dans le département vendredi, une enquête épidémiologique a été menée. Elle a permis de confirmer un nouveau cas autochtone de chikungunya, « ce qui porte à deux le nombre de personnes atteintes et constitue un foyer localisé de circulation du virus », précise l’agence.
« Cette personne réside dans le même quartier et est prise en charge par son médecin traitant. Son état de santé n’inspire aucune inquiétude », peut-on encore lire. Compte tenu de la présence de ce foyer, le Var a été officiellement placé, ce lundi, en niveau 3 du plan national de lutte contre le moustique tigre.
Démoustication
Des mesures ont été déployées afin de limiter les risques de propagation du virus, « par la surveillance et la démoustication ». Les lieux de résidence des personnes atteintes et les lieux qu’elles ont fréquentés ont été démoustiqués.
« L’objectif est d’éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes », explique l'ARS, qui recommande à la population d’être vigilante et de vider les bacs, soucoupes et autres objets qui pourraient recueillir de l’eau stagnante et où le moustique tigre pourrait pondre ses œufs.
Les actions de surveillance épidémiologique ont été renforcées pour identifier les personnes qui pourraient être contaminées et prévenir la transmission du virus. « Les hôpitaux, les médecins traitants et également les laboratoires d’analyses médicales sur les secteurs concernés, sont vigilants pour repérer les personnes qui pourraient présenter les symptômes du chikungunya et les signaler à l’ARS ».