Les poules ont la cote auprès des familles, de plus en plus nombreuses à les adopter comme animaux de compagnie. Et pour cause : la poule est un animal attachant et affectueux, au doux plumage, qui en plus permet d’alimenter un foyer en œufs. Mais côtoyer des poules n’est pas sans risque. Cette nouvelle mode pourrait même être à l’origine d’une épidémie de salmonellose aux Etats-Unis.
Les CDC (centres de prévention et de contrôle des maladies) rapportent ainsi 961 cas d’infection à la salmonelle depuis le début de l’année 2017. Parmi eux, 215 ont nécessité une hospitalisation. L’Etat de Virginie est le plus affecté.
Les trois quarts des cas sont liés aux poules
Selon les autorités sanitaires américaines, 74 % des cas à travers le pays sont survenus à la suite d’un contact avec une poule contaminée au cours de la semaine précédant les symptômes.
Contrairement à une idée répandue, la bactérie salmonellose n’infecte pas seulement la viande ou les œufs ; les animaux vivants peuvent être porteurs. La plupart sont asymptomatiques, ce qui peut induire les propriétaires de volaille en erreur.
Pas de bisous
Les CDC recommandent à la population de se laver les mains après un contact avec des poules, mais aussi de porter des chaussures et des vêtements spécifiques pour aller dans le jardin caresser les poules, afin de ne pas ramener les germes à la maison.
Il convient également de ne pas laisser les poules entrer à l’intérieur du domicile, de ne pas manger ni boire dans leur enclos, de ne pas les embrasser ou se blottir contre elles. Les enfants en bas âge ne doivent pas toucher les poules afin d’éviter tout risque de contamination, précisent les CDC.
La salmonelle est à l’origine de 3,4 millions d’infections et de 681 000 décès dans le monde. La bactérie provoque diarrhée et fièvre mais elle peut entraîner des complications en cas d’absence de traitement.