Un militaire de 32 ans a été admis aux urgences de la clinique de Saint-Hilaire d’Agen pour une angine, le 25 août dernier, rapporte le quotidien Sud Ouest. L’homme est décédé quelques jours plus tard, dans des circonstances encore floues, qui font l’objet d’une enquête.
Le service régional de police judiciaire de Toulouse est chargé de déterminer si une erreur médicale a été commise, à l’origine du décès du patient. Selon les premiers éléments, il était en bonne santé et se préparait à un départ pour une mission au Liban.
Arrêt cardiaque
Il s’était rendu aux urgences pour une angine qui le faisait souffrir, suivant les recommandations de son médecin généraliste qu’il avait consulté quelques jours plus tôt.
Le militaire a été admis aux urgences le jeudi soir, où il a pris antidouleur morphinique. Il est revenu à la clinique le lendemain afin de voir un médecin ORL et de passer un scanner. Selon Sud Ouest, il aurait attendu toute la matinée dans un box pour voir un autre médecin.
Le jeune homme se plaignait de suffocations ; l’équipe médicale lui a installé une pompe à morphine. Son état s’est alors empiré, il a été placé sous oxygène. En début d’après-midi, il a fait un arrêt cardiaque. Les équipes ne réanimation ne sont pas parvenues à le faire sortir de son état d’inconscience.
Il a été transféré à l’hôpital Saint-Esprit, dans un état critique, où il est décédé le lundi. Une autopsie a été pratiquée. La famille du militaire a déposé plainte.